Dossier de presse

Auteur, compositeur, interprète lillois, Gauthier Galand – de son vrai nom Barthélémy Défossez – se définit comme un « chanteur humanitaire (ou presque) ».

Depuis 2011, il tourne en dérision des thèmes de société en diffusant sur la toile des chansons à la naïveté assumée, mais aux arrangements soignés. Oscillant entre premier et second degré, il sème le doute chez l’auditeur.

Le nom d’artiste « Gauthier Galand » est un clin d’œil à Gilles Gabriel, chanteur fictif incarné par Alain Chabat.

Chacun des titres pastiches de Gauthier Galand s’accompagne d’un clip vidéo délibérément kitsch, et dont la succession de clichés ne sert qu’à mieux les dénoncer.

Ses compositions revisitent la musique pop sous toutes ses formes : de la ballade à l’eau de rose (« Toi & Moi »), au tube electro-pop (« Radio 80 »), en passant par le zouk (« Agathe ») et la comédie musicale (« Le bonheur »).

Ses textes reprennent des poncifs, dans un humour tantôt parodique, tantôt satirique, voire absurde.

Le regard est parfois critique et accusateur : les beaux discours sur l’écologie (« La vie en vert »), le culte du corps (« Je fais du sport »), l’esprit de Noël (« Noël avec toi »), la bien-pensance intéressée (« Chanteur humanitaire »).

Mais c’est le regard toujours amusé que l’auteur évoque des thèmes comme le développement personnel (« Le bonheur »), l’amour maternel (« Maman je t’aime ») ou encore l’amour universel avec l’hymne « La réponse est l’amour », véritable plaidoyer pour la paix.

Le premier album de Gauthier Galand « Chanteur humanitaire » est sorti en 2020, suivi d’un EP de reprises de certains titres en acoustique.

GALANIA, une comédie musicale basée sur les chansons de Gauthier Galand, verra le jour en 2024. C’est une farce satirique, écologique et décalée qui sera jouée les 25 et 30 octobre 2024 à la Comédie de Lille.


Articles de presse

Pour la sortie de son album, Gauthier Galand enfile son peignoir de gala

Par Emmanuel Crapet | Publié le 20/02/2020

« Chanteur humanitaire » : l’aboutissement de près de dix années à plancher sur le deuxième degré.

Gauthier Galand moque autant la religion que le culte de la personnalité. PHOTO STEPHANE MORTAGNE

Choisir, c’est renoncer. Gauthier Galand a choisi, lui, de ne pas choisir. Pas forcément pour avoir fromage et dessert, mais plutôt costard et peignoir qu’il enfile l’un au-dessus de l’autre. Gauthier Galand, que nous avions rencontré en juillet dernier, est un personnage un peu naïf. Un candide à la Voltaire, né au tout début des années 2010, qui n’hésite pourtant pas à donner son avis sur les grands sujets de société. C’est aussi un garçon qui tient ses promesses. Il avait promis à son public un album pour février 2020. Eh bien, ce vendredi soir, il réunit quelques potes à lui pour festivement fêter la sortie de Chanteur humanitaire.

Le bonheur, Maman je t’aime, Radio 80, Agathe… Galand présente onze titres dans lesquels il moque, tour à tour, la chanson romantique, la religion, le culte de l’apparence (la chanson Je fais du sport a passé la barre des 140 000 vues sur YouTube).

« Chanteur humanitaire » comporte 12 titres. PHOTO STÉPHANE MORTAGNE – VDNPQR

Quand on gratte un peu le vernis de l’artiste, on découvre Barthélémy (Défossez). Un quadragénaire qui se nourrit à toutes les formes de l’humour. Un pur Lillois gourmand d’absurde, de parodie et de satire. Adepte de l’autodérision, l’ingénieur du son assume « une connerie faite très sérieusement« . Comme dans le morceau Confession (ce n’est pas un hasard s’il a titré sa chanson du nom du dernier album de Philippe Katerine, un autre chanteur un tantinet barré). « Une forme de confession athée.« 

« Chanteur humanitaire », l’album de Gauthier Galand, est disponible sur toutes les plates-formes et en physique sur commande sur le site www.gauthiergaland.com

https://www.lavoixdunord.fr/713151/article/2020-02-20/lille-pour-la-sortie-de-son-album-gauthier-galand-enfile-son-peignoir-de-gala


Entre Lalaland et Alain Chabat, l’univers gentiment farfelu de Gauthier Galand

Par Antoine Placer | Publié le 06/07/2019

Mais qui est Gauthier Galand, ce « chanteur du bonheur » dont le clip, entièrement tourné à Lille, tourne actuellement sur YouTube ? Un drôle de personnage, à mi-chemin entre le premier et le second degré. À chacun sa lecture.

Gauthier Galand et ses ailes d’ange, au quai du Wault. PHOTO VIDEACTION

Prenez du Chabat, du Queen, des Monty Python, quelques arrangements musicaux malins, un ingé son, une pincée d’ironie et un peu de naïveté assumée. Agitez fermement. Voilà, vous obtiendrez l’univers gentiment barré de Gauthier Galand, alias Barthélemy Défossez (42 ans), un Lillois, ingénieur du son donc, qui s’est « pris à son propre piège », en créant un personnage au « kitsch assumé » il y a quelques années. « À la base, il y avait un peu d’ironie, je voulais me moquer gentiment des chanteurs de variété français, qui faisaient des tubes avec quatre accords et des textes un peu naïfs. Rapidement, je me suis dit qu’il me faudrait un nom de scène avec des G, en clin d’œil à Grégroire, à Guillaume Grand, mais aussi moins sérieusement au Gilles Gabriel (Flou de toi) de Chabat… »

Gauthier Galand voit le jour en 2011. Prêt à déverser sa soupe sur YouTube. Au fil des ans, les « tubes » pleuvent : Toi & MoiLa Vie en vertLa réponse est l’amourMaman je t’aime… accompagnés d’un clip tourné avec « les moyens du bord », d’abord, jusqu’au dernier : Le Bonheur, où il s’est attaché les services d’un vidéaste.

« On a tout tourné en une journée, le samedi 13 avril. On a démarré par le plus compliqué, à 9 heures du matin devant l’opéra, avant de tourner la séquence de la rue Faidherbe. On l’a fait sans autorisation particulière, en vitesse. » Au fil du temps, la plaisanterie a donc pris les contours d’une aventure plus structurée. À la fin de l’année, un album, « le premier de Gauthier Galand », devrait voir le jour « sur Deezer et Spotify », regroupant une douzaine de titres.

« Chanteur humanitaire »

À force, on ne sait plus si tout cela est bien une plaisanterie. « En réalité, j’adore quand les gens le prennent au premier degré. À la base, c’était décalé, mais ça tend à se rapprocher du premier degré. On doit être à 1,5 », se marre le quadra, qui se décrit dans la mouvance « chanteur humanitaire », clin d’œil à ces artistes qui « s’achètent une conscience, comme une sorte de green-washing pour leur carrière ». Le gentil délire a largement débordé le cercle de ses amis, « depuis Je fais du sport, en réalité ». Ce clip a en effet été visionné plus de 120 000 fois sur YouTube.

Mais Gauthier Galand n’est pas le seul à perdre son monde. Un jour qu’il avait accepté de chanter dans une école, et fait le travail sérieusement devant 120 bambins en entonnant La vie en vert, il a rapidement eu le retour du boomerang : « Les parents ont moins apprécié que leurs enfants s’intéressent à ce que je faisais quand on a sorti Agathe, ma chatte…,et que leurs petits chantaient ça. » Reste une question : où s’arrêtera Gauthier Galand ? Difficile à dire, si l’on en croit ses paroles : « Réveille-toi, le jour se lève / Tout est permis / Souris, ta nouvelle vie commence aujourd’hui / Le soleil brille et ton âme aussi / Demain commence aujourd’hui (…) Le bonheur ça s’apprend / Le bonheur ça surprend ».

https://www.lavoixdunord.fr/609549/article/2019-07-06/entre-lalaland-et-alain-chabat-l-univers-gentiment-farfelu-de-gauthier-galand